THE PAPA SCHULTZ ELEVEN
Le brief : La septième compagnie contre les voleurs de tableaux !
Le débrief : Große Katastrophe ! Aucun enjeu, aucun suspense, aucune tension, aucune émotion, aucun souffle, aucune nuance, aucun plaisir… un ratage total ! Le film est trop verbeux, particulièrement décousu dans son écriture, jamais drôle, patriotique dans le plus mauvaise sens du terme (les américains sauvent les tableaux, les allemands les brûlent, les russes les piquent). La réalisation est molle et terne, les acteurs sont mal dirigés (attention, Jean Dujardin nous livre une performance aussi pourrie que celle du Loup de Wall Street et vient directement concurrencer Marion Cocquillard dans son interprétation légendaire de l’agonie). Chaque moment d’émotion tombe littéralement à plat, soit parce qu’il arrive trop tôt dans le récit, soit parce que la musique est en total décalage et à trop vouloir jongler entre horreurs de la guerre et blagues de chambrée, le film se perd totalement et passe à côté de son sujet. A en coire que Confessions d'un homme dangereux n'était qu'un heureux accident dans la carrière de George Clooney. Il y avait beaucoup à faire avec cette histoire et ce casting, il n’y a rien, juste un immense sentiment de déception pour le spectateur. Circulez, rien à voir !
Et n’oubliez pas, préférez toujours l’original à la copie !
Bis später Raumcowboy...