BELLA ROMA (2018 EN 18 FILMS - 3/18)

Publié le par Captain Nemo

BELLA ROMA  (2018 EN 18 FILMS - 3/18)

ROMA, film américano-mexicain d’Alfonso Cuaron avec Marina de Tavira, Daniela Demesa, Marco Graf, Yalitza Aparicio, Nancy Garcia, Fernando Grediaga, Jorge Antonio Guerrero – Disponible sur Netflix.

BELLA ROMA  (2018 EN 18 FILMS - 3/18)

Le brief : la chronique de l’année tumultueuse d’une jeune domestique dans le Mexique troublé du début des années 1970…

La bande-annonce :

Le débrief :  Il se dit qu’en mars dernier, Thierry Frémeaux, le délégué général du Festival de Cannes, déclarait à l’issue d’une projection de « Roma » avoir trouvé sa Palme d’Or. Malchance : un mois plus tard, le géant américain de la VOD Netflix faisait l’acquisition des droits de diffusion de l’œuvre… Malchance puisque le festival a, depuis 2017, et sous le prétexte très discutable du respect de la « chronologie des médias », banni de sa programmation les films Netflix (en France, il convient en effet que s’écoule entre 10 et 30 mois entre la sortie en salle d’un film et sa retransmission en télévision ou sur une plateforme de diffusion par abonnement). Malchance pour le festival palmipède, moins pour le film d’Alfonso Cuarón (le Papa de Jonás Cuarón, de « Gravity », des « Fils de l’Homme » et du meilleur volet des aventures d’Harry Potter) désormais disponible pour les 140 millions d’abonnés que compte Netflix dans le monde et  finalement auréolé de deux Golden Globes (meilleur film étranger et meilleur réalisateur) et d’un Lion d’Or à la Mostra de Venise (festival qui ne s’est, au passage, pas privé de récupérer trois autres belles prises de Netflix : « The Ballad of Buster Scruggs » des frères Coen, « 22 July » de Paul Greengrass et « The Other Side of the Wind », un inédit d'Orson Welles, rien que ça !). Dans « Roma », Cuarón revisite ses souvenirs de petit garçon dans le Mexico tumultueux du début des années 1970, dans le quartier de Roma, il y dresse de sublimes et poignants portraits de femmes prises entre luttes des classes et luttes des sexes. Un véritable objet de cinéma et d’humanité, une fresque intimiste de plus de deux heures, sublimée par un noir et blanc fellinien, éblouissante d’une beauté presque monstrueuse de perfection dans ses jeux de panorama, de détails et de sons, aux plans-séquences d’une fluidité hypnotique, aux cadres vertigineux, composés au millimètre. Le récit du quotidien d’un pays et d’une famille en décomposition (ce qui n’est pas sans rappeler l’entreprise de Terrence Malick dans son « Tree Of Life »). Una Obra Maestra !

BELLA ROMA  (2018 EN 18 FILMS - 3/18)
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TE VEO, VAQUERO DEL ESPACIO...

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